No impact man de Colin Beavan, qui raconte l'histoire d'une famille new-yorkaise qui vit un an en limitant au maximum les impacts sur l'environnement. Ils n'achètent plus rien de neuf, se mettent à faire leur cuisine, ne se déplacent plus que par leurs propres moyens, suppriment la télévision et vont parfois jusqu'au bout de l'expérience en supprimant complètement l'électricité pendant un moment. Raconté comme ça cela paraît très anecdotique mais c'est surtout un livre avec du fond. La famille est ensuite revenu à un quotidien moins extrême mais en gardant des nouvelles habitudes.
Il y a également un documentaire pour retracer cette aventure.
Ensuite j'ai croisé plusieurs blogs qui s'intéressent à ces problèmes de déchets, d'alimentation... :
Je me suis mise au déodorant en poudre et je fais maintenant mon propre dentifrice et ça marche très bien. Je me suis mise à faire mon "compost", c'est-à-dire que je garde tous mes déchets de cuisine et je le apporte au boulot, où je peux les mettre toujours au même endroit (on a un parc de grand taille alors que je n'ai pas d'espace extérieur dans mon appartement, ni suffisamment de place et d'appétit pour nourrir un lombricompost). j'ai même réussi à convaincre quelques collègues qui, au lieu de jeter leurs épluchures à la poubelle remplissent mon petit seau.
Enfin je viens de terminer la lecture de :
Zéro déchet, le livre de la "papesse" franco-américaine qui réussit à ne jeter que l'équivalent d'un bocal d'un litre pour une année entière, pour une famille de 4.
Ses recommandations tiennent globalement en 5 points : REFUSER (ce dont on a pas besoin), REDUIRE (ce dont on a besoin et qu'on ne peut refuser) , REUTILISER (ce que nous consommons et qu'on ne peut ni refuser ni réduire), RECYCLER, COMPOSTER. Et dans cet ordre.
Elle explique bien que le recyclage n'est pas une fin en soit, car au final les objets obtenus après recyclage sont souvent destinés à être jeter ensuite. Donc il vaut mieux éviter d'avoir à recycler. Ce mode de vie suppose une grande simplification de ses possessions et une adaptation à de nouvelles habitudes. C'est un modèle qui m'attire plutôt, ce qui est paradoxal car je suis assez conservatrice et amatrice de bibelots en tout genre...
Je pense que les idées et propositions feront leur chemin petit à petit, j'en avait déjà adopté certaines depuis quelques temps (le papier brouillon, l'emballage en tissu japonais, les bocaux en verre réutilisable). Je vais sans doute me mettre en quête de plus de produits alimentaires en vrac et moins emballés.
Ce billet change un peu de mes aventures habituelles, mais c'est aussi ce que je vis !
Evidemment, je tiens mes exemplaires de ces livres à votre disposition ( pour une fois, ils ne sont même pas en anglais).
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire